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LE PARQUET GÉNÉRAL DE GUINÉE EQUATORIALE PORTE PLAINTE CONTRE LES AUTEURS ET LES SPONSORS DE LA TENTATIVE DE COUP MERCENAIRE ET TERRORISTE

Le procureur général de la Guinée équatoriale a rendu public une note comprenant des informations sur la tentative d’attaque mercenaire et terroriste survenue en décembre 2017. Parmi les accusés, on trouve plusieurs citoyens de la Guinée équatoriale, des mercenaires du Tchad et de la République centrafricaine et le citoyen français Dominique Calace de Ferluc, qui aurait travaillé comme conseiller ou consultant en payant les mercenaires.

Malabo, le mardi 13 mars 2018

Le Parquet général de la Guinée équatoriale a rendu public des informations suite aux enquêtes réalisées par les forces répressives de l’État concernant la tentative de coup terroriste et mercenaire subi par notre pays en décembre 2017.

Dans le note, le Parquet général informe que, dans la nuit du 24 décembre 2017, la Guinée équatoriale a été victime d’une tentative d’action mercenaire perpétrée par un groupe d’Équato-guinéens qui ont planifié le renversement et l’assassinat du président élu de la République de Guinée équatoriale et de sa famille. Ce groupe était composé des personnes suivantes :

BIENVENIDO NDONG ONDO RIKI.

MARTIN OBIANG ONDO.

RUBEN CLEMENTE NGUEMA ENGONGA.

HÉCTOR SANTIAGO ELA EBANG.

ONOFRE OTOGO OTOGO AYECABA.

FELICIANO EFA MANGUE.

SALOMON ABESO.

LUIS NCOGO.

ET D’AUTRES.

Le note affirme également qu’ il était prévu de réaliser ces faits le 24 décembre 2017, lorsque le chef d’État était au Palais de Koete, dans la ville de Mongomo.

Par ailleurs, pour réaliser cette action mercenaire, le groupe d’Équato-guinéens ci-dessus mentionné avaient pris contact et avaient engagé, à Paris (France), un ressortissant français nommé Dominique Calace de Ferluc en tant que conseiller ou consultant en payant d’avance le somme de 500 000 euros ; de son côté, cette personne a engagé un général tchadien et chef de l’opération nommé Mahamad Kodo et un ressortissant de l’Afrique centrale (militaire) nommé de Amed Dialo.

Le Parquet a également informé qu’à la date ci-dessus mentionnée, le 24 décembre, plus de 30 mercenaires étaient déjà en Guinée équatoriale pour perpétrer l’attaque. À ce moment-là, les impliqués avaient déjà introduit dans notre pays une grande partie du matériel de guerre composé de fusils et de munitions, en plus dispositifs de communication et d’autres moyens logistiques utiles pour réaliser l’action.

Comme le rappelle également le rapport du Parquet, cette action a pu être avortée grâce aux services répressives de l’État et à la collaboration des pays-frères, notamment de la République du Cameroun.

Après s’être renseigné des faits délictueux ci-dessus indiqués et d’avoir réalisé les enquêtes préalables, le Parquet et notamment le procureur général de la République a engagé, le 6 février 2018, une procédure pénale auprès du tribunal d’instruction numéro 2 de Bata à l’encontre des auteurs et des autres personnes impliquées dans les faits mentionnés , pour des délits de terrorisme, de délit de trahison, de détention et de dépôt d’armes et de munitions, etc. Les tribunaux de justice de notre pays ont donné suite à cette plainte.

De même, le Parquet a demandé la collaboration des autres pays, auxquels il demandera des informations et il demandera de faire les démarches qui seront jugées appropriées.

Département de presse du PARTI DÉMOCRATIQUE DE GUINÉE ÉQUATORIALE

marzo 14, 2018