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Déclaration conjointe sur le rejet de l´arret relatif aun proces partiel et discriminatoire dicté par la Cour de Paris

DÉCLARATION CONJOINTE SUR LE REJET DE L’ARRET RELATIF AU PROCES PARTIEL ET DISCRIMINATOIRE DICTÉ PAR LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE DE PARIS, CONTRE LE FRÈRE MILITANT VICE-PRÉSIDENT DU PARTI (PDGE), ET DE LA RÉPUBLIQUE DE GUINÉE ÉQUATORIALE S.E.M TEODORO NGUEMA OBIANG MANGUÉ

Le Parti Démocratique de Guinée Équatoriale (PDGE), a de nouveau accueilli avec une forte indignation, la nouvelle sur la condamnation définitive prononcée par la Cour de Cassation, Chambre Criminelle de Paris, République Française, en date du 28 juillet 2021, qui met fin à une procès judiciaire contre le Vice-président du PDGE et de la République de Guinée équatoriale, S.E.M Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE, dans l’affaire tristement appelée « des Biens Mal Acquis », un procès jugé partiel et discriminatoire, en plus de sa nature judiciaire très imparfaite, soit entachée d’énormes vices de procédures.

En effet, depuis plus d’une décennie, le Parti Démocratique de la Guinée Équatoriale observe avec une telle résignation, les événements désagréables auxquels est confrontée cette farce judiciaire qui, plus qu’un procès équitable avec toutes les garanties juridiques et procédurales, s’apparente beaucoup plus à un plan à caractère néocolonialiste, préconçu par la République française, dans son désir nostalgique et insurmontable de continuer à torturer et piller de manière flagrante les peuples africains, en utilisant des machinations politiques honteuses, tout en instrumentalisant la justice pour atteindre ses objectifs constants et abominables, criminels et subversifs, néo-colonialistes et impérialistes.

La triste histoire de cette farce judiciaire visant délibérément à harceler le Vice-président NGUEMA OBIANG MANGUE, et le Peuple souverain de la République de la Guinée Équatoriale, a commencé il y a un peu plus d’une décennie, à l’initiative de l’ONG Transparency International-France, une organisation extorqueur et politisée bien reconnue et au service de la République française, ayant pour mission claire de promouvoir le néocolonialisme, à travers l’insolite procès dénommé « des Biens Mal Acquis», entériné par la justice française, pour juger le Vice-président de la République, chargé de la Défense Nationale et de la Sécurité de l’État, avec moindre respect des principes du Droit International.

Cependant, à supposer qu’il existait un cadre juridique autorisant des poursuites en droit des « des Biens Mal Acquis », il est extrêmement surprenant pour la Guinée Équatoriale et pour d’autres pays africains que la France ne soit pas le premier État à s’asseoir sur le banc des accusés, pour en être un des puissances colonisatrices européennes qui ont amassé des richesses considérables de toutes sortes, par le pillage systématique de l’Afrique pendant des siècles durant, depuis l’ère coloniale, passant par la période post-coloniale, et jusqu’à nos jours, ce qui a signifié un enrichissement injuste de la République française, moyennant un réel appauvrissement de vastes territoires africains.

Pour le PDGE il est plus que légitime de se poser que la question de savoir quand les juges français entendent-ils poursuivre l’État français pour de tels « Biens Mal Acquis ?

En effet, l’histoire démontre clairement l’existence d’innombrables « Biens Mal Acquis » par la France en tant qu’État, ainsi que par de nombreux citoyens français en tant qu’individus, faisant ainsi de la France, l’un des colons les plus cruels de l’histoire, qui ont assaisonné sans scrupules leurs métropoles et leurs citoyens par le truchement des extorsions, d’une exploitation abusive et du pillage inhumain des ressources du continent africain et d’autres parties du monde.

Dans ce cadre, il existe des preuves irréfutables sur les atrocités perpétrées dans divers domaines par la France et certains citoyens français aussi bien sur le continent africain que dans d’autres parties du monde.

Dans le domaine culturel, plus de 90 % des pièces artistiques importantes d’Afrique subsaharienne se trouvent hors du continent, selon des études menées par des experts internationaux. C’est ainsi que l’UNESCO soutient depuis plus de 40 ans, le combat engagé par les pays africains pour que leurs biens culturels disparus à l’époque coloniale leur soient restitués, ce qui ne s’est pas encore matérialisé jusqu’à l’heure actuelle. La France n’est pas en dehors de cette revendication, on peut donc aussi les considérer comme « des Biens Mal Acquis » par l’État et le colon français.

Dans ce cas précis, il existe un témoignage plus que déplorable, délivré par Mr. Crusoe Osagie, Porte-parole du Gouverneur de l’État d’Edo, au Nigeria, soulignant qu’il n’est pas normal que ses enfants aient à se rendre à l’étranger pour admirer le patrimoine de leurs Pays. « Ces objets nous appartiennent et ils nous ont été pris de force », souligne ce citoyen africain indigné.

L’actuel Président Emmanuel Macron, dans son discours adressé à un groupe d’étudiants de l’Université de Ouagadougou en 2018, a déclaré publiquement que : « … une grande partie du patrimoine culturel de divers pays d’Afrique se trouve en France ».

Sur le plan économique, la création du franc CFA en 1948 ne répond qu’au besoin de la France de maîtriser la destination de toutes les ressources financières et naturelles des pays membres de la zone CFA, ce qui met en exergue son éternel désir de s’emparer des « Biens Mal Acquis » sur le continent africain et de continuer à l’exploiter à tout prix.

Dans le même ordre d’idées, l’ancien Président de la France, François Mitterrand, a reconnu et rendu public en son temps, son opinion politique loyale et sensée en ce sens que le développement de la France est dû aux énormes ressources naturelles qu’il a réussi à extraire illégalement de L’Afrique à l’époque coloniale et postcoloniale.

À en juger par ces atrocités, ses pratiques arbitraires et son esprit de criminocratie qui s’exerce en toute impunité sur le continent africain et dans d’autres horizons, la France est actuellement considérée comme une puissance ennemie des Peuples Africains et du Panafricanisme, d’autant que le PDGE a des nouvelles de sources fiables sur les actes terroristes incessants et l’existence de mercenaires français impliqués dans diverses tentatives d’assassinats et d’autres assassinats de Présidents des pays africains et d’autres continents menés à bout par la France.

Sur la base de ce précède, le PDGE se trouve dans son droit le plus légitime de se poser les questions suivantes :

1. À quoi servent les relations diplomatiques entre des pays et Peuples, si une partie comme la France n’admet pas un dialogue sincère et franc avec l’autre, et tente toujours à adopter des pratiques trompeuses et malveillantes associées à des décisions unilatérales ?

2. Pourquoi existent-ils, si les principes d’équité devant la justice et d’égalité entre les États ne sont pas appliqués, ainsi que la non-ingérence dans leurs affaires intérieures, inscrites en lettres d’or dans la Charte de l’ONU ?

Par conséquent, l’on ne peut que considérer que le procès des « Biens Mal Acquis » délibérément inventé par les tribunaux français pour harceler et déshonorer le Vice-président du PDGE et de la République de la Guinée Équatoriale, S.E.M Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE, manquent de toute impartialité et de cohérence procédurale, ce que laisse entrevoir la mauvaise foi et le manque de transparence que la Franche a toujours affichées dans ses relations avec les États africains.

En raison de cette opacité et des déceptions constantes qui ont caractérisé le mode opératoire de la France, les relations avec ses partenaires africains se sont fortement dégradées ces derniers temps, moyennant un fort rejet de la France à travers des protestations populaires dans plusieurs pays africains, puisque la France s’emploie toujours d’agir partout où il se doit, et ce à tout prix, même s’il s’agit de violer l’ordre juridique international, pour atteindre ses objectifs maléfiques et imprégnés d’ambition néocoloniale et impérialiste.

S’agissant des allégations de détournement de fonds et de blanchiment d’argent, en tant que délits à l’origine de ce procès judiciaire masqué, suivi contre le Vice-Président S.E.M Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE, nous considérons que, si la France aurait respecté au minimum les principes de la Charte des Nations Unies et d’autres instruments juridiques internationaux d’application universelle obligatoire, il aurait été plus cohérent en droit, que les plaintes et réclamations sur les prétendus « Biens Mal Acquis» proviennent du Peuple de la Guinée Équatoriale, et que ce dernier exhorte et participe activement audit procès judiciaire , ce qui ne s’est pas vérifié tout au long de cette farce judiciaire.

Dès lors, à ce stade où la Cour de Cassation de Paris rend un arrêt définitif condamnant le Vice-président du PDGE et de la Guinée Équatoriale dans un procès où l’exercice de la justice française a manqué de toute impartialité, en ce sens que qu’il a été entaché de vices de procédures sous-tendues par bon nombre d’éléments discriminatoires, l’on ne peut que comprendre que ledit procès n’est rien d’autre qu’un plan d’harcèlement méticuleusement préconçu, avec l’objectif aussi infâme de dénigrer et de compromettre avec malveillance, l’honneur exceptionnel et la réputation sans faille de S.E.M Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE, tout en portant atteinte à l’indépendance, à la souveraineté et aux intérêts suprêmes de notre Nation.

PAR CE FAIRE :

NOUS, les Militants et Dirigeants de tous les organes centraux, périphériques, de base, des cellules étrangères, et des structures spécialisées de femmes, de la Fédération des Jeunes et du Groupe Grupo ANTORCHA, ainsi que de l’Organisation des travailleurs et sympathisants du Parti Démocratique de la Guinée Equatoriale (PDGE) ;

CONSIDÉRANT que le 12 octobre 1968, après plus de deux siècles de souffrance et de lutte contre l’occupation, la domination coloniale, l’oppression abominable et l’exploitation impitoyable de ses ressources naturelles, la Guinée équatoriale accéda à l’indépendance, en acquérant en plein droit la pleine souveraineté dans le concert des nations du monde;

CONSIDÉRANT qu’en tant qu’État souverain et indépendant, la République de la Guinée Équatoriale a le droit de s’opposer et de rejeter tout acte de violation flagrante des principes d’égalité souveraine des États, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays et de n’importe quels autres actes qui constituent des menaces ou des attaques contre les institutions légitimes du pays, contre la paix et la sécurité internationales, ainsi que contre l’inviolabilité personnelle de ses dirigeants, en vertu des principes directeurs du Droit International, et en particulier de la Charte des Nations Unies, de la Convention de Vienne sur Relations Diplomatiques, y compris des autres instruments juridiques internationaux auxquels la Guinée Equatoriale fait partie;

CONSIDÉRANT que depuis le début de la mascarade des poursuites judiciaires criminelles concoctées par la République française contre le Vice-Président du PDGE et de la République de Guinée Equatoriale, S.E.M Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE, le PDGE exprime sa profonde indignation face aux menaces provocantes et intolérables à l’endroit de la dignité et la souveraineté de la République de Guinée Équatoriale, menaces qui portent indubitablement atteintes à la paix et à la sécurité internationales prônées par la Charte des Nations Unies;

CONSCIENTS que les crimes allégués qui font l’objet de cette farce judiciaire contre le Vice-Président Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE affectent le Peuple équato-guinéen d’une manière particulière, de sorte que la compétence pour poursuivre de tels faits allégués devrait en principe impliquer les organes juridictionnels de l’État affecté, sans qu’il y ait une marge de légalité qui accorde des pouvoirs exclusifs aux tribunaux français pour poursuivre le Vice-Président de la République de la Guinée Équatoriale, en s’imposant avec toute autorité pour s’immiscer directement dans les affaires intérieures d’un autre pays souverain;

PERSUADÉS que la politique paternaliste cynique et hypocrite pratiquée par la France dans certains pays africains repose sur une obsession maléfique et perverse du néocolonialisme, à travers laquelle elle entend déstabiliser le continent avec l’intention de continuer à piller et s’approprier de ses ressources et ses biens ;

CONVAINCUS qu’outre le noble idéal et les principes de justice fondés sur l’égalité entre les États et le respect mutuel au titre de la Charte des Nations Unies, certains États néocolonialistes et groupes de pression internationaux à leur service comme Transparency France SERPA s’emploient à mettre en œuvre des conspirations perverses et diaboliques et des stratégies macabres pour manipuler le droit international, afin d’établir un nouvel ordre d’exploitation économique dans diverses régions du monde;

CONSIDÉRANT que, depuis la décolonisation des pays africains la France a fait preuve de manière active et passive d’une persévérance et d’une attitude persistante d’harcèlement, de contrôle et d’ingérence dans les affaires intérieures des pays africains, en utilisant des moyens et des astuces honteux et inhumains pour tromper, diviser, affronter et bouleverser les scénarios politiques et socio-économiques africains afin d’obtenir au sein du continent « des Biens Mal Acquis »

CONSIDÉRANT que, de par l’expérience vécue dans le triste passé historique la République de la Guinée Équatoriale et son Peuple Souverain ne sont plus disposés à tolérer le néocolonialisme qui implique l’assujettissement sous la tutelle des colons, le mépris et le pillage des pays africains ;

PROFONDÉMENT INDIGNÉS par la condamnation dérivée du procès partielle et discriminatoire prononcée par la Cour de Cassation de Paris dans cette farce judiciaire plus que grossière, aux fins d’humilier le Peuple de la Guinée Équatoriale, en lui volant sans vergogne ses biens par l’utilisation systématique d’une justice partielle et discriminatoire pour sa consommation;

CONVAINCUS que l’indépendance et la souveraineté nationale de la Guinée Équatoriale ne sont pas du tout négociables et que, par conséquent, nous ne sommes pas d’autant disposés à tolérer davantage des pratiques et actes de néo-colonialisme et d’impérialisme, d’où qu’ils proviennent ;

À travers cette DECLARATION CONJOINTE :

NOUS REJETONS FERMEMENT tout harcèlement judiciaire de la France contre la souveraineté de la République de Guinée Équatoriale, dont l’objectif est bel et bien celui de voler les biens légitimes du Peuple équato-guinéen, en utilisant systématiquement un simulacre de justice pour consommer ledit vol;

NOUS DÉCLARONS SOLENNELLEMENT L’IMPERTINENCE de plein droit de l’ARRET aussi absurde prononcé par la Cour de Cassation, Chambre Criminelle de Paris, contre le Vice-Président du PDGE et de la République de Guinée Équatoriale, Son Excellence Monsieur Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE, en raison de sa nature hautement partiel et discriminatoire;

Nous CONDAMNONS tout particulièrement la politique cynique axée sur le harcèlement et l’ingérence de la France dans les affaires intérieures des États africains souverains et indépendants, et nous l’exigeons à abandonner une fois pour toutes, ses manœuvres malveillantes et ses complots malicieux contre la République de la Guinée Équatoriale et d’autres États africains, et surtout qu’elle puisse s’occuper davantage des affaires internes de la France, car ses citoyens en ont besoin;

NOUS RÉAFFIRMONS notre plein soutien et notre solidarité inconditionnelle à la Personne et Autorité de Son Excellence Monsieur Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE, Vice-Président du PDGE et de la République de Guinée Équatoriale;

NOUS RÉAFFIRMONS également notre volonté et notre détermination inébranlables à combattre, défendre, protéger et sauvegarder les droits et les intérêts légitimes supérieurs de la République Guinée Équatoriale, en tant qu’État souverain et indépendant, et dans ce même cadre, nous exigeons le plein respect et la reconnaissance sans faille que méritent les Institutions légitimes de la Nation ;

Enfin, NOUS AVERTISSONS que, si la France se permet de poursuivre ses actions ignobles dans le cadre de ce procès judiciaire arbitraire, la République de la Guinée Équatoriale agira en utilisant le droit de réciprocité en défense de ses intérêts étatiques suprêmes et légitimes, et ce, conformément aux cadres juridiques (national et international) applicables en Droit.

Fait à Malabo, le 29 juillet 2021
DÉMOCRATIE, DÉVELOPPEMENT ET BIEN-ÊTRE
MILITANTS ET MEMBRES SYMPATISANTS DU PDGE

julio 29, 2021